Débordements

La maison contreplaquée. Bon marché.
Cadres superposés. A la ligne.
Éphémères – Inconsistants – Intranquilles.

Le souffle s’y pose sans voir
La pensée voltige sans croire

Jeu du hasard. La liberté.
Les couleurs débordent. Explosent.
Le trait tranche. Traque.

Tout est permis.
« Allons jouer » dit l’enfant ensommeillé.

La main tremble – l’œil s’enfuit – les traces restent.
S’y accrochent les lumières.
Les esprits.

Tout est permis.
« Dix … Neuf … Huit … » crie l’enfant caché.

Les coulures prennent la poudre d’escampette
Dévalent le long de la main
Les jaillissements noirs et jaunes rugissent enragés
Jusqu’alors contenus dans la matière première – dans la matrice singulière

Des résistances.
Incongrues – Reconnaissables.
Une flèche noire indiquant le sens – la direction – le bras tendu
Un cœur bleu posé sur une branche – une jambe – résolument rouge

Le tableau prend corps.
Le temps fera le reste.

Il restera l’oeuvre des multiples.

 

Ecrit le 1er juillet 2017
Droits réservés © 1001 petits pois

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