L’écart prend corps
L’arbre rend l’âme
Le corps prend sens
L’âme à contresens
Souvent d’un point sans lieu
Une branche sortie du corps
A la cime
Souvent d’un point sans lieu
Un bras sorti de l’arbre
En racine
Me sera-t-il donné
De planter l’arbre à l’ombre de ma vie ?
Me sera-t-il donné
De prendre corps à l’ombre de ma mort ?
L’alternance du lendemain au creux de la main
Je bascule
Je m’accroche à la terre vierge
Je m’absente du vide
Je vis.
Ecrit le 1er juillet 2017
Inspiré par Andrée Chedid, « L’écart » & « Prendre corps »
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