Au cœur, le froid l’envahit.
Il voudrait briser la glace, la barrière herbeuse l’en empêche.
A l’extérieur, le soleil brûle.
Il est prisonnier.
Emmuré de bleu nuit.
Les étoiles, il les devine, paupières fermées.
Il pourrait presque.
Il toucherait alors au but.
Il passerait le mur de dentelles de pierre.
Il traverserait les flammes de pluie.
Et puis.
S’habiller de rouge vif.
Poser un pied sur tapis boueux de la terre.
S’enfoncer, vibrer, respirer.
Devenir libre.
Et alors.
Sortir du cercle, sans un regard pour l’empreinte éphémère qui disparaît dès que la page se tourne.
Ecrit le 30 mai 2015
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