Le paysage, un point d’interrogation accroché dans l’arbre
Le paysage, une croûte de terre enfoncée dans les pas
Le paysage, une vague d’impuissance en pleine tempête
Le paysage, une violence intérieure traversée du destin
Le paysage, un passage entre les deux mondes
Le paysage, une demande faite à ma vie
Le paysage devient tendu, une toile obscure à l’entrée du chemin
Le paysage devient fragile, une feuille de soie déchirée d’une griffe
Le paysage devient folie, une amertume sombre, déversée et abrutie d’horreur
Le paysage devient majeur, une clé de sol perdue dans l’herbeuse partition intime
Le paysage devient ailleurs, un silence profond amarré à mon errance
Le paysage revient toujours à mon point de départ.
Le paysage n’est jamais le même.
Et moi non plus.
Ecrit le 7 avril 2018
Droits réservés © 1001 petits pois