Le tablier du peintre
Recouvre la peau artiste
Pour la cacher de la nudité
A l’âme recluse
Il voile les instants
Pour forcer l’admiration
La couleur chair
S’associe au pinceau
Pour divulguer la faiblesse
Elle se donne
A l’inconnu pour un instant
L’éternité
Accrochée au chevalet
La tristesse en bandoulière
La lumière s’est perdue dans les yeux vides
L’éclaircie du printemps
S’accroche pourtant aux pierres
Et inspire le mouvement
La fugacité des nuages
Avec les couleurs opportunes
Donnent à voir juste ce qu’il faut
L’ombre et l’éclat
S’amusent à regarder le ciel
En un clin d’œil
Ecrit le 18 février 2017
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