Une marionnette posée, là, un regard d’orage
Des langues cramoisies éloignent le cauchemar
Protègent.
Une brume herbée recouvre la trace noire Colombine
La peau salée de la montagne s’expose, nue, gorgée.
Protège.
Une marionnette posée, là, une forêt serpentine
Une cascade de landes feule et tigre à l’horizon
Apaise.
Des traces terreuses ouvrent l’immobile
Les pieds griffés ancrent le chemin
S’apaisent.
Une marionnette posée, là, un sol humé de pluie.
Et juste la mouvance du monde.
Ecrit le 23 septembre 2017
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